Le carnaval est là !
Chaque semaine, la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter à l'espace Découverte dans le hall de la BU.
Cette semaine, découvrez "Le carnaval est là ! "
Quatre jours de liesse (du dimanche gras au mercredi des Cendres), moment de défoulement populaire, de liberté créatrice pour conjurer tous les sorts de la vie. Voici le Carnaval ! Un charivari accompagné de déguisements, masques, défilés colorés, bwa-bwa, chars, musique, chansons grivoises et satiriques sous l'autorité de sa majesté Vaval qui ne se dévoile qu'au dernier moment. La BU vous invite à parcourir sur les rayonnages et en ligne les livres sur le carnaval aux Antilles et en Guyane.
Bon vidé !
Les BU vous proposent ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos
Conte carnavalesque qui retrace les avatars de Clémenceau Forceps devenu Clémenceau Bwabwa, le vaval de la commune de Saint-Vinvin.
Le livre AMMM est un témoignage. Il est le fruit d'un regard et d'une inspiration de plusieurs années expériences du Carnaval. Celui que nous propose l'auteur. Son intention, livrer une part de ce qu'il a reçu à travers le carnaval. Ainsi, ce livre AMMM donne à recevoir des éléments de lectures, de sens et de direction pour que le carnaval perpétue sa fonction sociale, culturelle et identitaire dans la vie et la cohésion sociale du groupe. Libérer notre imagination pour ensemencer notre imaginaire et prier la fertilité et...
- Masse coulou pété po po : ou Les bons vieux chantés malélevés du temps jadis le guide du carnavalier
Un document qui traite du carnaval de rue en Martinique. Avec des chants de défilés.
- Anthropologie du carnaval cayennais : Une représentation en réduction de la société créole guyanaise
Les fêtes sont l'expression et la manifestation des idéologies dominantes dans la mesure où elles sont souvent organisées officiellement, prises en charge par le pouvoir ou par les groupes constitués. Ainsi, le carnaval de Cayenne exprime les idéologies des Créoles. Sur l'axe de l'identité, on peut placer toutes les fêtes catholiques du calendrier. Elles sont suivies par les Créoles et font l'objet de rassemblement à l'église et en famille. Mais le carnaval reste le moment privilégié de l'affirmation identitaire. En provenance d'Europe, ce carnaval a conservé sa durée originelle qui correspond au calendrier romain, dans lequel cette période marque la fin de l'année. Les défilés carnavalesques ont donc lieu tous les dimanches, de l'Épiphanie au Mercredi des Cendres. C'est un exemple de manifestation culturelle publique où les caractéristiques de l'identité créole se retrouvent exposées dans les rues de Cayenne
Une étude sur la tradition des bals masqués, notamment en Guyane. Les auteurs examinent les discours et les représentations nés de ces pratiques pour déterminer leur dimension théâtrale, leur rapport à l'imaginaire ou encore leur rôle social. Ils questionnent également le rapport entre espaces profane et sacré ainsi que la relation homme-femme.
Recueil d'études sur l'histoire, les pratiques, les cérémonies, la symbolique, les mythes et l'économie associés au carnaval en Guadeloupe et en Guyane. Les auteurs mettent en évidence l'aspect patrimonial, mais aussi touristique, de ces rituels.
L'auteure analyse l'évolution du bal paré-masqué en Guyane, une soirée dansante qui se déroule tous les week-ends, du dimanche de l'Epiphanie jusqu'au mercredi des Cendres. Elle examine notamment les mutations qui affectent le cadre festif, les carnavaliers, les costumes, les comportements, la musique, les orchestres, etc.
Retrace l'historique de Vaval du XVIIIe siècle à nos jours, tant en Guyane qu'à travers le monde. La contre-culture, avec une grande habileté raffinée, procédera à la grande réforme de ces thèmes carnavalesques venus d'Europe.
Ce présent travail aborde le Carnaval de Cayenne en tant que phénomène festif issu du fait colonial et interroge les mécanismes qui ont amené esclaves et "gens de couleur libres" à transformer une fête religieuse bourgeoise en une pratique subversive. Il s'inscrit dans le champ des études théâtrales et aborde le carnaval à travers sa dramaticité...
Le carnaval martiniquais, très différent du carnaval brésilien, est avant tout un carnaval populaire. Presque tous les bourgs s’animent à l’approche des jours gras et l’invention individuelle renouvelle toujours, année après année, les déguisements. Pour autant, derrière la multitude des travestissements et des parades, on peut retrouver un certain nombre de grands thèmes qui renvoient à la réalité du peuple créole opprimé. Le carnaval antillais nous invite donc à réfléchir sur les significations de festivités qui semblent davantage prolonger les conflits sociaux ordinaires qu’à obéir à une logique d’inversion, de suspension des règles de la vie sociale. Cet ouvrage montre que l’héritage du colonialisme est porté par le carnaval à travers un théâtre imaginaire qui accentue l’identité noire sous ses différents aspects culturels. Si l’on ne voit presque pas de bwabwa mettant en dérision les Békés, en revanche les groupes de parades et les individus imagent leurs souffrances (relations hommes/femmes, esclavage) et célèbrent leur force à travers le magico-religieux.
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En Afrique et dans les Amériques, les mascarades et carnavals se vivent comme des rituels au sein desquels s'édifient et se structurent des communautés. Dans les Antilles, ces derniers s'inspirent à la fois de carnavals européens traditionnels et de cérémonies propres à leurs origines culturelles non occidentales. Dans tous les cas, les masques et la performance marquent ces fêtes.
Bonne lecture et bon carnaval !