Pour le climat...

Conférence-débat à la BU du campus de Schoelcher vendredi 15 mars

La BU du campus de Schoelcher et le collectif  "I pòkò two ta Matnik" ont le plaisir de vous inviter à une rencontre-débat, vendredi 15 mars à 16h30, intitulée "Pour le climat". Trois scientifiques dresseront l'état des lieux, poseront les enjeux et envisageront les perspectives.

Pascal Saffache, professeur des universités (UA), géographe, nous sensibilisera aux effets du changement climatique sur l'environnement et aux risques en Martinique. Maître de conférences (UA), docteure en psychologie environnementale, Marie Feliot-Rippeault  nous fera part des résultats de son enquête sur les représentations sociales du changement climatique en Martinique. Quant à Patrick Maréchal, docteur en sciences naturelles et président de l'Institut Caribéen pour la Nature et la Culture, il nous invitera à prendre du recul sur la notion de "planète en danger". Consultez le résumé complet des trois interventions sur la page facebook du collectif consacrée à l'évènement. A l'appui de ces contributions sera projetée une courte vidéo à base de de micro-témoignages réalisée sur le terrain par l'équipe d' "I pòkò two ta Matnik"

 "I pòkò two ta Matnik" fait écho au collectif "Il est encore temps", un mouvement citoyen, non-violent, apartisan, engagé dans la lutte contre le réchauffement climatique, né le 8 septembre 2018, jour où pour la première fois en France plus de 130 000 personnes ont marché pour le climat. Il s’est engagé à suivre le ton donné et à mener des actions localement.

Pour accompagner la réflexion, la BU vous propose ci-dessous quelques pistes documentaires.

 

Entrée libre et gratuite, venez nombreux !

 

A consulter...

 

  • Elibris - ouvrages électroniques (accès abonnés UA)

Pascal Saffache. Manuel de géographie de la mer et des littoraux : Essai de compréhension du milieu littoral martiniquais. Ed. Ibis rouge, 2005.

En dépit des nombreuses mutations qu'a subies la géographie ces dernières décennies - passant d'une étude des relations homme-milieu à une étude de l'espace social - cet ouvrage a pour but de permettre aux jeunes géographes d'appréhender l'espace étudié à travers toutes ses composantes et particulièrement sa composante géologique.

Pascal Saffache. Dictionnaire de géographie de la mer et des littoraux. Ibis rouge, 2003

Face à la complexité des enjeux littoraux (surfréquentation, pollution, urbanisation et développement anarchiques, etc.) et aux nouvelles possibilités de développement du monde marin (utilisation de nouveaux gisements d'énergie fossile, récolte et exploitation des nodules polymétalliques, résorption du problème de la faim dans le monde grâce à la consommation d'algues nouvelles et de macroplancton riches en protéines, etc.), il nous a semblé utile de mettre à la disposition des décideurs ce dictionnaire dont les définitions - courtes et facilement mémorisables - sont formulées dans un langage très accessible.

André Legendre. L'Homme est-il responsable du réchauffement climatique ? EDP Sciences, 2009

C’est certain, nous sommes tous responsables ; c’est d’ailleurs l’unanimité chez les politiques, les écologistes ou les médias : l’Homme et ses rejets de CO2 sont en passe de provoquer un réchauffement climatique majeur dont les conséquences seront dramatiques…Mais cette attribution est-elle incontestable ? Sommes-nous vraiment responsables de la montée des océans et de la fonte estivale de la banquise arctique ?

Bruno Villalba, Luc Semal. Sobriété énergétique : Contraintes matérielles, équité sociale et perspectives institutionnelles. Ed. QUAE, 2018

La transition énergétique est cruciale pour les sociétés modernes, mais elle reste souvent réduite à ses aspects techniques (gains d'efficacité et promotion des renouvelables). Cet ouvrage met au contraire l'accent sur la dimension sociale et politique de cette transition : il se concentre sur l'enjeu de la sobriété énergétique, et sur son rôle incontournable pour réduire l

Pascal Acot. Climat, un débat dévoyé ? Armand Colin, 2010

Entre les « climato-sceptiques » et les tenants du réchauffement appartenant au Groupe International d'Experts sur le Changement Climatique (GIEC), le public s'interroge : est-il possible de trancher avec certitude ? Et quelle est la part des activités humaines dans le réchauffement annoncé a dépendance aux énergies fossiles.

 

  • HAL – Archives ouvertes (travaux scientifiques en libre accès)

Nina Soulimant. Faire face au changement et réinventer des îles. Thèse de géographie, Université de la Rochelle, 2011

Penser l’île de manière théorique, comme espace de la finitude, de l’isolement, mais aussi lieu comme espace primordial pour l’étude du changement, est nécessaire ; même si à première vue la théorie ne semble pas souvent être en phase avec la "réalité". Cette recherche proposera donc une traversée du XXe siècle, afin de mener une observation des changements majeurs ayant marqué les espaces insulaires (principalement les îles intégrées dans le giron de l’Union Européenne), et les progressives prises de conscience des déséquilibres créés. Deux archipels servent de supports à cette réflexion : les Açores (Portugal) et les Hébrides (Ecosse, Royaume-Uni).

Jean-François Soussana. Changement climatique : l'agriculture dans l'agenda des solutions. Colloque présentant les méthodes et résultats du projet Climagie (métaprogramme ACCAF), Nov 2015, Poitiers

Le cinquième rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), publié en septembre 2013, conclut qu’il est extrêmement probable que l'influence humaine sur le climat ait été la cause dominante du réchauffement observé depuis le milieu du vingtième siècle. L’agriculture subit et subira fortement les impacts de ce changement climatique. La nécessaire combinaison de changements techniques et organisationnels permettant de faire face à ces transformations comprennent l’amélioration de la prévision météorologique à court terme et son utilisation pour mieux gérer les opérations culturales, l’amélioration de la gestion de l’eau et la limitation de l’évaporation des sols

Stefan Cihan Aykut. Comment se construit la confiance dans les sciences et les politiques du climat ? Retour sur un colloque international. Natures Sciences Sociétés, EDP Sciences, 2015, 23 (supplément), pp.102-110

Cet article analyse, à partir d'un colloque international qui s'est tenu à Paris en 2014, la construction de la confiance à la fois dans les sciences et les politiques du climat. Comment, par quels méthodes et procédés, les communautés de modélisateurs établissent-elles la validité de leurs modèles ? Quel lien existe-t-il entre la confiance dans les simulations numériques du réchauffement et la capacité du système international à prendre en charge le risque climatique ? À partir du constat de l'existence d'un lien intime entre ces différentes formes de confiance, l'article met en cause une conception de l'expertise comme devant rester complètement indépendante du processus politique

 

  • OpenEdition – revues scientifiques (libre accès)

Yves Petit, « Rapport introductif « La lutte contre le réchauffement climatique après l’Accord de Paris : quelles perspectives ? » », VertigO - la revue électronique en sciences de l'environnement [En ligne], Volume 18 numéro 1 | mai 2018

Alors que le climat se réchauffe à un rythme rapide, il était impossible que la Conférence de Paris sur le climat (COP 21) échoue. À la vérité, la Conférence des Parties (COP) a adopté dans la liesse un accord qui restera gravé dans les mémoires. Traité innovant, l’Accord de Paris introduit une nouvelle technique de lutte contre le changement climatique, mais également une nouvelle logique de lutte. Les innovations en matière de lutte contre le réchauffement sont porteuses d’évolutions tant en droit des traités qu’en droit de l’environnement

Louis Dupont, « Le changement climatique et ses implications économiques sur le secteur touristique à la Guadeloupe et à la Martinique (Petites Antilles) », Études caribéennes [En ligne], 26 | Décembre 2013,

(…) étant donné l’importance du climat pour la durabilité de l’industrie touristique des destinations de Guadeloupe et Martinique, cette étude propose une évaluation des implications futures du changement climatique sur le niveau relatif de confort pour les visiteurs se rendant dans ces deux îles.

Syrine Ismaili, « La lutte internationale contre le réchauffement climatique comme étant une source de dégradation des ressources marines », Études caribéennes [En ligne], 15 | Avril 2010

Les ressources marines constituent une richesse économique d’une grande importance pour un grand nombre de pays de la planète. Du fait de l’action de l’homme, ces ressources subissent une fragilisation et une raréfaction dues entre autres à la pollution, à la surpêche, à l’urbanisation intensive... S’ajoute à cette liste, depuis quelques années, le réchauffement de la planète qui affecte d’une manière sensible la diversité biologique marine. Pourtant les réponses internationales face à cette dégradation, au-delà du fait qu’elles sont timides, sont rares.

Patrick Maréchal, « La Matoutou Falaise, patrimoine naturel et culturel à préserver », Études caribéennes [En ligne], 1 | Juillet 2018

Dans le cadre d’une réflexion sur les héritages patrimoniaux des sociétés insulaires, il est peu de sujets capables de nouer un lien transversal entre la notion de patrimoine naturel et de patrimoine culturel. La Matoutou falaise, mygale arboricole de la Martinique, semble être l’un d’entre eux, capable de jeter un pont entre diverses disciplines habituellement assez éloignées l’une de l’autre, entre les sciences sociales par exemple et les sciences de la nature.

  • Google Scholar – Travaux scientifiques en libre accès

Elodie Drane, Marie Feliot-Rippeault, Juliette Smith-Ravin, Odile François-Haugrin. Ethnobotanical Study in Martinique of the Species Behind the Local Plant Name Bwa Kaka. Ethnobiology Letters. Vol.9, n°2, 2018

Several scientific studies have reported that the sustainability of Traditional Knowledge (TK) is threatened by modernization. Plants of local pharmacopeias at the forefront of this phenomenon are those that are more discreet. Based on these observations, we focused on the case of a vernacular name attributed to a medicinal plant in Martinique: bwa kaka. It is reported in the literature as being highly sought after by the local population but there is a lack of information about plant species behind the denomination.

  • Manioc - bibliothèque numérique Caraïbe-Amazonie

Le changement climatique et son impact en Guadeloupe. Vidéo."Klima en boulvès, "Changement climatique : conséquences, causes et alternatives",18 avril 2015.

A l'occasion du "Terra Festival", Guy Favand, expert en énergies renouvelables et maîtrise de l'énergie, nous présente une étude intéressante sur Le changement climatique et son impact en Guadeloupe et dans le monde.

L'empreinte carbone : ka sa yé menm ? Vidéo. "Klima en boulvès, "Changement climatique : conséquences, causes et alternatives",18 avril 2015.

M. Flower, écologue, nous propose une étude sur "L'empreinte carbone : ka sa yé menm ?". L'empreinte carbone mesure le volume de dioxyde de carbone (CO2) émis par la combustion d'énergies fossiles, par les entreprises ou les êtres vivants. Comment nos comportements individuels sont-ils chargés en carbone ? Et comment réduire ses effets ?

Le changement climatique et biodiversité : constat alarmant aux Petites Antilles et perspectives. Vidéeo."Klima en boulvès, "Changement climatique : conséquences, causes et alternatives", 18 avril 2015.

M. Lurel nous présente une étude sur les impacts du changement climatique à travers la faune, la flore, les paysages, les ressources naturelles et alimentaires dans la Caraïbe. Comment s'adapter, anticiper et gérer face ces changements climatiques dans nos territoires insulaires ?

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