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¡Viva Celia! ¡Viva Salsa!

Vingt ans après la mort de Celia Cruz, la salsa est la musique caribéenne la plus connue et la plus internationalisée
Fania All Stars

Chaque semaine, la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter à l'espace Découverte dans le hall de la BU.Cette semaine, découvrez « ¡Viva Celia! ¡Viva Salsa! »

Née dans les années 60 de la rencontre à New York de musiciens cubains, portoricains et dominicains, c’est la création du label Fania en 1964 par Johnny Pacheco qui donne à la salsa sa visibilité dans l’industrie musicale, notamment en recrutant Celia Cruz et Hector Lavoe les incontestables étoiles du genre.

Dans les années 70 et 80, le genre s’étend et se diversifie stylistiquement, dans les pays de ses fondateurs, mais aussi en Amérique latine, en particulier en Colombie, tout en gardant son rythme caractéristique, la clave.

Dans les années 90, elle se marie à des influences pop avec Marc Anthony et s’internationalise vers l’Europe et l’Asie, notamment le Japon et Israël. Depuis les années 2000, les grands salseros de la première et de la seconde génération continuent leurs carrières, alors que le genre lui-même confronte et influence des genres plus urbains pour donner naissance à de nouveaux styles, comme la salsa choke à Cali ou le cubaton version cubaine du reggeton.

En plus de la production musicale et de la danse, la salsa est aussi un sujet d'étude important, considérée entre autres comme l'un des vecteurs de l'affirmation de l'identité latino-caribéenne aux Etats-Unis d'Amérique.

Les BU vous proposent ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.

Cet ouvrage ouvre la route vers un mouvement artistique qui a voyagé même avant son développement dans les années 1970 et ensuite un peu partout dans le monde à travers sa commercialisation et ses migrants latino-américains. Il s'intéresse à la pratique de la salsa comme danse de société dans un contexte en apparence lointain de celui de son émergence.

 

Salsa and Its Transnational Moves presents a brilliant critical analysis of salsa dancing in a major North American city. Drawing from a vast number of disciplines, author Sheenagh Pietrobruno focuses on the tension between the status of dance as a bodily expression of identity and its function as a cultural commodity within the economic life of modern day cities. This engaging work investigates the transnational movements of salsa by exploring the circulation of salsa within the Montreal dance scene, nourished by the continuous flow of a people, and examining the commodification of the Latino culture. Pietrobruno's analysis is singular in highlighting how the migration of a people and a dance represent displacements that are not always homologous. At the core of this work, Pietrobruno offers an extensive and intricate ethnography of the institutions and individuals involved in shaping the Montreal salsa scene that will appeal to academics and general audiences alike, who are interested in the study of anthropology, popular music, dance, gender, ethnicity, and culture.

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Salsa and Its Transnational Moves présente une brillante analyse critique de la danse salsa dans une grande ville nord-américaine. S'appuyant sur un grand nombre de disciplines, l'auteur Sheenagh Pietrobruno se concentre sur la tension entre le statut de la danse en tant qu'expression corporelle de l'identité et sa fonction en tant que produit culturel dans la vie économique des villes modernes. Cet ouvrage captivant étudie les mouvements transnationaux de la salsa en explorant la circulation de la salsa au sein de la scène montréalaise, alimentée par le flux continu d'un peuple, et en examinant la marchandisation de la culture latino. L'analyse de Pietrobruno est singulière en ce qu'elle souligne comment la migration d'un peuple et d'une danse représente des déplacements qui ne sont pas toujours homologues. Au cœur de cet ouvrage, Pietrobruno propose une ethnographie approfondie et complexe des institutions et des individus qui ont contribué à façonner la scène salsa montréalaise. Cet ouvrage intéressera les universitaires et le grand public qui s'intéressent à l'anthropologie, à la musique populaire, à la danse, au genre, à l'ethnicité et à la culture.

Long associated with the pejorative clichés of the drug-trafficking trade and political violence, contemporary Colombia has been unfairly stigmatized. In this pioneering study of the Miami music industry and Miami’s growing Colombian community, María Elena Cepeda boldly asserts that popular music provides an alternative common space for imagining and enacting Colombian identity. Using an interdisciplinary analysis of popular media, music, and music video, Cepeda teases out issues of gender, sexuality, race, ethnicity, and transnational identity in the Latino/a music industry and among its most renowned rock en español, pop, and vallenato stars.Musical ImagiNation provides an overview of the ongoing Colombian political and economic crisis and the dynamics of Colombian immigration to metropolitan Miami. More notably, placed in this context, the book discusses the creative work and media personas of talented Colombian artists Shakira, Andrea Echeverri of Aterciopelados, and Carlos Vives. In her examination of the transnational figures and music that illuminate the recent shifts in the meanings attached to Colombian identity both in the United States and Latin America, Cepeda argues that music is a powerful arbitrator of memory and transnational identity.

Symbole, à travers la musique et la danse, de la fête et de la joie, la Salsa exprime aussi les difficultés du quotidien. De ce fait, c'est une production sociale, et son discours fait partie de l'histoire culturelle des pays créateurs de cette musique. Après un panorama historique de la salsa, depuis ses origines cubaines, l'auteur réalise une remarquable analyse des textes et thèmes des chansons. Cet ouvrage éclaire le "phénomène salsa" et contribue à faire comprendre l'engouement mondial récent.

For Anglos, the pulsing beats of salsa, merengue, and bolero are a compelling expression of Latino/a culture, but few outsiders comprehend the music's implications in larger social terms. Frances R. Aparicio places this music in context by combining the approaches of musicology and sociology with literary, cultural, Latino, and women's studies. She offers a detailed genealogy of Afro-Caribbean music in Puerto Rico, comparing it to selected Puerto Rican literary texts, then looks both at how Latinos/as in the US have used salsa to reaffirm their cultural identities and how Anglos have eroticized and depoliticized it in their adaptations. Aparicio's detailed examination of lyrics shows how these songs articulate issues of gender, desire, and conflict, and her interviews with Latinas/os reveal how they listen to salsa and the meanings they find in it. What results is a comprehensive view ""that deploys both musical and literary texts as equally significant cultural voices in exploring larger questions about the power of discourse, gender relations, intercultural desire, race, ethnicity, and class.

Des rues pauvres de Ponce, à Porto Rico, aux barrios animés de New York, HECTOR LAVOE est devenu le chanteur de tous les chanteurs et la force motrice du mouvement de la salsa au milieu des années 1960. Sa popularité rivalise avec celle de ses contemporains, Tito Puente, Celia Cruz et Johnny Pacheco. Derrière la musique, la vie d'Hector était remplie de drogues, d'alcool et de femmes. Un flot incessant de tragédies l'a accablé, notamment un accident lié à une arme à feu qui a tué son fils, le saut d'Hector du neuvième étage depuis la fenêtre d'un hôtel et sa mort en 1993 des suites du sida. Mais la voix cristalline d'Hector, ses performances scéniques uniques, ses concerts à guichets fermés et ses albums à succès sont ce dont ses fans se souviennent le plus et ce qui a fait de lui une icône internationale. Sa musique a apporté de la joie à des légions de personnes, et cela continue aujourd'hui.

Dans Salsa Talks, l'histoire est vue à travers les yeux des protagonistes. Éducatif, historique, divertissant, émouvant... un héritage des musiciens à leurs fans. Découvrez l'élément unificateur le plus important de la culture hispanique : sa musique. Un véritable "Whos Who" de la salsa. Avec leurs propres mots, chanteurs, musiciens et experts nous guident dans le monde épicé de la salsa. Ils évoquent les événements qui ont déterminé le cours de leur vie, leurs triomphes et leurs échecs musicaux ; ils révèlent le contexte social et la projection internationale de la musique. Un ouvrage qui se démarque des ouvrages historiques ou musicologiques plus directs.

Situating Salsa offre la première étude complète de la musique salsa et de son impact social, dans ses multiples contextes transnationaux.

Examina los avatares de una expresión artística comunitaria en el complejo contexto económico contemporáneo de la música popular. Estudia con nuevas fuentes y archivos, el desarrollo de una música simultáneamente barrial y trasnacional, moviéndose entre Puerto Rico, el barrio latino en Nueva York, Venezuela y Miami, entre otras geografías.

= Il examine les vicissitudes d'une expression artistique communautaire dans le contexte économique contemporain complexe de la musique populaire. Il étudie, à l'aide de nouvelles sources et archives, le développement d'une musique à la fois de quartier et transnationale, se déplaçant entre Porto Rico, le quartier latin de New York, le Venezuela et Miami, entre autres géographies.

Images de musique cubaine. La musique des images cubaines. Voir au-delà des sons et entendre au-delà de l'image. L'auteur a réalisé une anthologie d'après ce qu'il a écouté et non d'après ce qu'il a vu. C'est ce qui fait la particularité et la principale qualité de ce livre et ce qui le distingue de ses semblables. Matxitxa nous montre ainsi ce qui s'écoute à Cuba. Il dévoile sous nos yeux comment, quand et où s'écoute ou se crée telle ou telle musique à Cuba. Il s'est servi pour cela de photographies prises par quelques-uns des plus célèbres photographes ou artistes plastiques de Cuba. Ce livre doit s'écouter. Tout en gardant à l'esprit que les valeurs des images sont très diverses (artistiques, historiques, etc.) et que c'est sa musicalité qui en fait son unité.

La salsa est l'un des types de musique les plus écoutés et dansés aux États-Unis. Jusqu'à présent, la seule chronique complète de cette musique - et de l'industrie qui s'est développée autour d'elle, y compris les musiciens, les performances, les styles, les mouvements et la production - n'était disponible qu'en espagnol. Rondon raconte l'histoire passionnante des racines de la salsa à Porto Rico, à Cuba, en Colombie, en République dominicaine et au Venezuela, ainsi que de son émergence et de son développement dans les années 1960 en tant que mouvement musical distinct à New York. Rondon présente la salsa comme un phénomène véritablement pan-caribéen, émergeant des migrations et des interactions, des célébrations et des conflits qui ont marqué la région.

Dans cette collection d'entretiens magistralement réalisés avec certains des plus célèbres créateurs de la musique que nous appelons Salsa, le romancier cubain primé Leonardo Padura Fuentes explore la genèse de la musique, sa montée en popularité, son contexte social et son héritage artistique. Rempli de révélations personnelles des musiciens, de détails historiques sur leur vie et leur époque, et d'anecdotes colorées sur leur identité, leurs amitiés et leurs relations de travail, ce livre est un hommage à l'art et à l'engagement social de certains des artistes les plus inventifs de notre époque.

Ce voyage ethnographique sur la scène salsa new-yorkaise des années 1990 offre des témoignages détaillés de musiciens aux prises avec des tensions interculturelles et des pressions commerciales. L'auteur, lui-même musicien de salsa accompli, examine les structures organisationnelles, les processus d'enregistrement, les répétitions et les concerts des groupes de salsa.

Bonne lecture !