Regards pluriels sur l'amour

Sélection de la semaine

Chaque semaine la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter à l'espace "Découverte" dans le hall de la BU.

Cette semaine, découvrez - Regards pluriels sur l’Amour

En ces temps incertains, la BU vous propose d'être sensibles à l'AMOUR.
D'au "risque d'aimer" en passant par "Le corps amoureux", laissez-vous séduire, soyez un Valentin, une Valentine autre, le temps d'une semaine.
Amoureusement votre !

 

La BU Schœlcher vous propose ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.

 

Tome 1 - Best oS spécial tendresse

Album BD

 

L'amour est-il plus fort que la mort ? Grande question que des siècles de littérature n'ont pas épuisée, et sur laquelle Pierre Tombal a bien des choses à dire ! Ce recueil réunit les meilleurs gags sur le thème de l'amour. On y apprend par exemple que les scènes de ménage ne s'arrêtent pas au seuil du cimetière. Ou que les amoureux éconduits peuvent encore trouver grâce aux yeux de leurs beaux-parents, à l'heure où tout ne devrait plus être que poussière. Ou encore que les meilleures vengeances sont bien évidemment post-mortem, quand on a l'éternité devant soi...

Le duo Cauvin - Hardy ne pouvait passer à côté d'un thème pareil : l'un et l'autre s'en donnent à cœur joie, qui de son esprit caustique, qui de son trait nerveux reconnaissables entre tous !

 

 

DVD / Comédie dramatique avec Anny Girardot, Bruno Pradal, Claude Cerval

Danièle Guénot, 32 ans, divorcée, deux enfants, est professeure de lettres à Rouen. Lors des événements de mai 68, elle organise chez elle des réunions de discussion et de remise en cause de la société. Un de ses élèves, Gérard Leguen, âgé de 17 ans, tombe amoureux d’elle et le lui dit. Elle le repousse d’abord mais finit par céder à cet amour qu’elle partage. Les parents de Gérard, avertis, crient au scandale et déposent plainte. Danièle est condamnée pour détournement de mineur.

 

 

Aimer est une aventure dangereuse. Chacun en est conscient et, pourtant, tous, nous préférons prendre le risque d'aimer plutôt que de vivre sans. Mais pourquoi ? Dans ce livre, Claude Béata nous invite à un voyage unique au coeur du phénomène universel de l'attachement en prenant le temps de visiter beaucoup d'espèces animales sans jamais oublier l'être humain. De l'amour maternel débordant des chattes au deuil sans oubli des éléphants, des amitiés indéfectibles des dauphins à la jalousie violente des singes, de la loyauté parfois pathologique des chiens à l'apparente fidélité exemplaire des oiseaux, toutes les étapes du voyage révèlent le foisonnement de la vie et l'importance du lien, mais aussi la continuité entre les espèces sans nier la singularité de notre condition humaine. Mêlant les faits scientifiques les plus pointus et les anecdotes, alliant l'humour et l'analyse, ce livre traite donc de ce sujet qui est au cœur de la vie de chacun et à la base de la souffrance de beaucoup : l'amour, de ses racines biologiques à ses conséquences les plus imprévisibles et parfois les plus amusantes. Claude Béata est vétérinaire comportementaliste, diplômé des Écoles nationales vétérinaires françaises et membre du Collège européen de médecine vétérinaire comportementale. Spécialiste de l'attachement, il a notamment publié La Psychologie du chien, qui a eu beaucoup de succès.

La culture occidentale n'a cessé de représenter les manières dont l'amour fait miraculeusement irruption dans la vie des hommes et des femmes. Pourtant, cette culture qui a tant à dire sur la naissance de l'amour est beaucoup moins prolixe lorsqu'il s'agit des moments, non moins mystérieux, où l'on évite de tomber amoureux, où l'on devient indifférent à celui ou celle qui nous tenait éveillé la nuit, où l'on cesse d'aimer. Ce silence est d'autant plus étonnant que le nombre des ruptures qui jalonnent une vie est considérable.
C'est à l'expérience des multiples formes du " désamour " que ce livre profond et original est consacré. Eva Illouz explore l'ensemble des façons qu'ont les relations d'avorter à peine commencées, de se dissoudre faute d'engagement, d'aboutir à une séparation ou un divorce, et qu'elle désigne comme des " relations négatives ".

L'amour semble aujourd'hui marqué par la liberté de ne pas choisir et de se désengager. Quel est le prix de cette liberté et qui le paye ? C'est tout l'enjeu de cet ouvrage appelé à faire date, et qui prouve que la sociologie, non moins que la psychologie, a beaucoup à nous apprendre sur le désarroi qui règne dans nos vies privées.

 

La première enquête sur le consentement dans le couple.

Qu’en est-il aujourd’hui du consentement dans le couple ? La question posée ici – en notre époque #Metoo – reste largement taboue.

Pour la première fois, un sociologue a mené l’enquête. En recueillant de très nombreux témoignages, il montre combien les malentendus, les angoisses, les chagrins, et parfois même le drame, règnent là où ne devraient que plaisir partagé.

 

 

 

Désireuse de ré-explorer et d'actualiser les recherches scientifiques portant sur nombre de domaines depuis longtemps étudiés par le droit, l'Association Clermontoise des Doctorants en Droit, sous le parrainage et la direction scientifique du Centre Michel de l'Hospital, a décidé de consacrer une journée d'étude à la question du sexe et dt la sexualité, dont les actes sont reproduits dans cet ouvrages.

Si la thématique retenue n'est pas des plus usuelles, et pourrait à certains égards surprendre, elle est en réalité source de nombreuses interrogations et débats doctrinaux tant le droit, lorsqu'il appréhende la question du sexe, est tenu d'évoluer rapidement au rythme des changements sociétaux et de l'accroissement des demandes provenant tant des individus que des institutions publiques.

Lorsqu'il est question du sexe et du droit, se posent en effet des questions mettant en cause la liberté individuelle, la dignité de la personne humaine, la protection des mineurs, l'ordre public, la parité, la responsabilité, etc.

De telle sorte que cet ouvrage propose une élude en quatre temps, respectivement intitulés " Sexe et Institutions ", " Sexe et permission ", "Sexe et protection ", " Sexe et réparation ".

 

 

Que serait la femme sans amour ? Romans, films, médias... L’amour est inculqué aux fillettes dès leur plus jeune âge, et conditionne leurs comportements jusqu’à devenir une forme d’aliénation : une burqa transparente (selon Belinda Cannone). Là où elle est censée incarner la douceur, la maternité ou la séduction, une femme qui décide d’en finir avec cette surenchère affective doit se montrer suffisamment forte pour résister au discours culpabilisant. Le sextrémisme proclamé par les Femen apparaît alors comme un moyen de transcender la condition féminine.

 

 

Album BD

De nos jours, dans la plupart des pays du monde, la prostitution est majoritairement perçue de façon négative. Il fut un temps, cependant, où cette activité que l'on nomme le plus vieux métier du monde était considérée par certaines civilisations comme une pratique vertueuse... Sans parti pris ni militantisme, cette bande dessinée esquisse les évolutions historiques qui permettent de mieux comprendre la situation contemporaine des prostitué(e)s.

 

 

Album BD

José Alcano, la trentaine fringante, dirige une agence matrimoniale. "Les rencontres du XXIe Ciel" utilisent une méthode "révolutionnaire": accorder les névroses pour faciliter les rencontres! Antoine de Beaumont, veuf et riche, vit seul avec sa fille Nina, 26 ans, qui souffre de neurasthénie à la suite d’un drame survenu dans son enfance. Antoine est très attachée à sa fille, et a tout tenté pour la sortir de son état pathologique. Psychanalystes, psychothérapeutes, magnétiseurs, etc. il a tout tenté, tout… sauf l’amour. Sa dernière chance est donc de confier aux "Rencontres du XXIe Ciel" cette mission impossible : marier sa fille! L’affaire, on s’en doute, ne va pas être de tout repos pour José. Quiproquos, chausse-trapes, rebuffades, les obstacles vont s’accumuler sur le chemin qui mènera Nina, peut-être, à trouver l’amour et à la sauver de sa pathologie…

 

 

On étudie traditionnellement le couple à travers le prisme du mariage. Or celui-ci n'est qu'une forme de couple parmi d'autres, rejetant à la marge ce qui lui échappe : concubinage, amour libre, pacs, relation extraconjugale, mais aussi fratrie, compagnonnage médiéval ou amitié exclusive. Notre imaginaire associe pourtant Castor à Pollux plus qu'à sa femme Hilaïre, Montaigne à La Boétie et Rodin à Camille Claudel.
D'abord multiples, les unions se sont progressivement cristallisées autour de la notion d'amour héritée d'une conception chrétienne et exclusive du couple. Cette alliance indissoluble a inscrit le couple idéal dans la durée. Mais qu'est-ce que le couple ?

Comment se forme-t-il et sur quoi repose-t-il ? Les enjeux de nos sociétés modernes, l'évolution des mentalités et les récentes réformes législatives ont-ils modifié sa conception ?

Entreprenant de lui rendre son ampleur, Jean Claude Bologne retrace pour la première fois son histoire, de l'Antiquité à nos jours.

 

Homme-femme ? Féminin-masculin ? Différence ? Opposition ? Relation ? Pourquoi la " distinction de sexe " ? Le sexe est-il distingué ? Peut-il ne pas l'être ? Le sexe est-il absolu ou relatif ? Autant de questions que cet ouvrage voudrait éclairer et mettre en perspective à partir du sens que nous proposent les institutions de plusieurs sociétés contemporaines. En anthropologie sociale au cours des dernières décennies, en particulier depuis l'avènement des gender studies, les études se sont focalisées sur le couple "homme-femme" et sur les relations de domination qui pouvaient s'y développer, avec pour résultat une certaine réification des genres. Ce livre discute de l'universalité de ces phénomènes, en partant d'un trait simple, identifiable dans différents vocabulaires de la parenté. En effet, si la langue française dispose de deux genres en dehors desquels il est difficile de signifier le masculin et le féminin, d'autres langues possèdent une forme d'expression qui, dans les relations de parenté, dit parfois d'un seul et même terme, le masculin, le féminin et les deux à la fois. Cette forme tierce, dite généralement " de sexe relatif ", nous fait mieux comprendre comment chaque société constitue pour elle-même le niveau éminemment relationnel de la distinction de sexe. Cet ouvrage, par son approche anthropologique comparative, et grâce à des analyses fondées sur une longue expérience de terrain ou sur des monographies, propose de comprendre la distinction de sexe en tant que relation.

 

« Belle à croquer ». « Trop bonne ! ». « Je vais te manger ! ». Nos discussions coquines sont souvent pimentées de ces remarques et fantasmes dont la dimension cannibale est évidente si on les lit au premier degré, mais qui ne sont jamais utilisées qu'au second. Il n'est évidemment pas question de dévorer l'autre. Mais alors pourquoi ces expressions ponctuent-elles régulièrement notre vie sexuelle ? Serait-ce que nous avons au plus profond de nous des pulsions cannibales réprimées ?

Julien Picquart cherche les réponses à ces questions dans la psychanalyse bien sûr, mais également les faits-divers, les légendes ancestrales, la littérature et le cinéma. Au travers de ces récits et exemples qui font le sel du livre, l'auteur propose une vision renouvelée de notre sexualité, car intégrant pleinement sa dimension cannibale au lieu de l'occulter comme nous le faisons si souvent. Il souligne ainsi les ressorts profonds de notre vie érotique : envie d'éternité, fantasme de totalité, soif de vengeance, mais aussi pulsions meurtrières et incestueuses. C'est alors la sombre dimension de notre désir qu'il met en lumière de façon aussi surprenante que convaincante.

 

Bonne lecture !