Focus sur Annie Ernaux

Lauréate du prix Nobel de la littérature

Le prix Nobel de littérature 2022 a été attribué le 6 octobre 2022, à la Française Annie Ernaux, "pour le courage et l'acuité clinique dont elle fait preuve pour révéler les racines, la distanciation et les contraintes collectives de la mémoire personnelle"

Annie Ernaux a déjà été couronnée par de grands prix littéraires, dont le prix Renaudot en 1984 ou le prix de la langue française en 2008. C'est la première fois que le Nobel de littérature revient à une femme française, et seulement la 17e fois pour une femme depuis l'origine de ce prix. En récompensant Annie Ernaux, l'Académie suédoise met en lumière une écrivaine de l’ombre devenue icône d’une nouvelle génération de féministes.

C’est l’occasion de se replonger dans la bibliographie d’Annie Ernaux.

La BU du campus de Schoelcher vous invite à lire et à relire ses œuvres... dont les plus connues, L’événement, Le jeune homme, Les armoires, La Place, Une femme, Les années, Mémoires de fille...ainsi que d’autres titres dans le hall de la BU et un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.

Bonne lecture !

Cote : 843.91 ERN

L'auteure évoque l'été 1958 et sa première nuit avec un homme, passée dans une colonie dans l'Orne. Elle raconte l'onde de choc provoquée par ce moment et interroge la fille qu'elle a été à travers ses souvenirs, sa correspondance et ses photos, dans un aller-retour entre hier et aujourd'hui. Prix Marguerite Yourcenar 2017 pour son œuvre.

Cote 848 ERN et d'autres localisations

Cette sélection de douze ouvrages témoigne de la confusion entre une passion de l'écriture et une passion de la vie. Elle s'accompagne de dix textes brefs : courts récits, observations, réflexion sur l'écriture et la lecture avec, en guise d'introduction, des séquences de photographies organisées chronologiquement avec des commentaires inédits tirés du Journal secret.

 

Cote : 843 ERN

Ce livre, écrit le plus simplement possible, relate l’enfance d’Annie Ernaux et la disparition de son père. Dès les premières lignes, l’écrivaine prévient son lecteur : elle racontera la vie de son père, et les souvenirs qu’elle en a, de la façon la plus minimaliste qui soit. Des souvenirs d’enfance bruts, sans émotion ni commentaire. Un récit « né de la douleur d’avoir perdu [son] père » pour rendre hommage à cet homme simple avec qui le bien parler a été parfois source de discorde. « Tout ce qui touche au langage est dans mon souvenir motif de rancœur et de chicanes douloureuses, bien plus que l’argent », y écrit l’écrivaine.

Cote : 843.91 ERN

Annie Ernaux réinvente le genre de l’autobiographie dans cet ouvrage à la fois impersonnel et collectif. En partant de photographies de l’écrivaine, prises entre 1941 et 2006, elle y décrit sa vie, et celle de tous, dans la France de l’après-guerre, puis des années 1980 et du début des années 2000. Si elle part de souvenirs personnels, elle les rend collectifs en parlant d’elle et de sa vie à la troisième personne. Une véritable plongée dans le temps et dans la mémoire d’une femme, qui, le temps de quelques pages, devient celle du lecteur.

Cote : 843.91 ERN

Parallèlement à ses romans et récits, A. Ernaux tient depuis 1982 un journal dans lequel elle consigne au fil des jours ses réflexions et pensées sur la vie et ses recherches en écriture. Des fragments de ce journal écrits entre 1982 et 2007 sont réunis et rendent compte d'un long dialogue de l'écrivain avec elle-même.

 

Cote 848 ERN et d'autres localisations

Cette sélection de douze ouvrages témoigne de la confusion entre une passion de l'écriture et une passion de la vie. Elle s'accompagne de dix textes brefs : courts récits, observations, réflexion sur l'écriture et la lecture avec, en guise d'introduction, des séquences de photographies organisées chronologiquement avec des commentaires inédits tirés du Journal secret.

 

Cote : 843.91 ERN hug

Cote : 028 POU

848 ERN

843.91 ERN

848.91 ERN