HIP HOP

Sélection documentaire de la semaine à la BU Schœlcher

Chaque semaine, la BU du campus de Schœlcher vous propose une sélection de livres, revues, BD, DVD... à lire et à emprunter à l'espace Découverte dans le hall de la BU.

Cette semaine, découvrez un focus sur le " HIP-HOP".

C’est pendant l’été 1973 que le jamaïcain DJ Kool Herc et le barbadien Grandmaster Flash se réunissent au 1520 Sedgwick Avenue, un immeuble pour les classes populaires de l’ouest du Bronx. Rapidement rejoint pas Afrika Bambatta, lui aussi aux racines jamaïcaines et barbadiennes. Inspirés par les dancehalls jamaïcains, ils mixent la musique qu’écoutaient leurs parents (calypso, ska, etc.) mais aussi de la soul et du funk. En modifiant la vitesse, revenant en arrière, il invente une nouvelle musique sur lequel ils posent des textes reflétant leurs conditions de vie et leurs espoirs. Avec une nouvelle façon de danser, la breakdance, et le graffiti qui devient une nouvelle expression graphique rebaptisée ensuite street art, la culture hip hop se construit et s’étend peu à peu à la communauté afro-américaine de New York.  En 1979, le succès commercial de Rapper’s Delight du Sugar Hill Band fait connaitre le Hip Hop a un plus large public et peu à peu ce genre change de ville, de pays, de continent, de langue au point d’être devenu le genre majeur de la culture contemporaine et le breakdance une discipline olympique.

Les BU vous proposent ces titres, parmi beaucoup d’autres, avec un lien vers le livre sur le catalogue de la BU qui vous permettra de localiser ces références dans nos rayonnages.

 

La culture hip-hop possède l'essence des cultures : elle recherche le contact avec l'autre. Ce mouvement ne se réduit pas au rap, ni aux Africains-Américains, ni aux clichés déversés par les clips vidéo. L'auteur interroge cette culture à la lumière de plusieurs grands thèmes : la société étasunienne, Barack Obama, le multiculturalisme, les substances narcotiques, l'Afrique, l'interculturalité.

 

Une étude sur le rapprochement de deux phénomènes socioculturels : le mouvement rastafari et la culture hip-hop. A la lumière de concepts tels que la médiation, l'interculturalité et la créolisation, l'auteur détermine les raisons de ce rapprochement et la façon dont se manifestent ces échanges interculturels.

 

 

Neither immigrants nor ethnics, neither foreign nor "hyphenated Americans" in the usual sense of that term, Puerto Ricans in New York have created a distinct identity both on the island of Puerto Rico and in the cultural landscape of the United States. Juan Flores considers the uniqueness of Puerto Rican culture and identity in relation to that of other Latino groups in the United States—as well as to other minority groups, especially African Americans. Architecture and urban space, literary traditions, musical styles, and cultural movements provide some of the sites and moments of a cultural world defined by the interplay of continuity and transformation, heritage and innovation, roots and fusion. Exploring this wide range of cultural expression—both in the diaspora and in Puerto Rico—Flores highlights the rich complexities and fertile contradictions of Latino identity. = Ni immigrés, ni ethniques, ni étrangers, ni "Américains à trait d'union" au sens habituel du terme, les Portoricains de New York ont créé une identité distincte à la fois sur l'île de Porto Rico et dans le paysage culturel des États-Unis. Juan Flores examine le caractère unique de la culture et de l'identité portoricaines par rapport à celles d'autres groupes latinos aux États-Unis, ainsi qu'à d'autres groupes minoritaires, en particulier les Afro-Américains. L'architecture et l'espace urbain, les traditions littéraires, les styles musicaux et les mouvements culturels constituent quelques-uns des sites et des moments d'un monde culturel défini par l'interaction de la continuité et de la transformation, de l'héritage et de l'innovation, des racines et de la fusion. En explorant ce large éventail d'expressions culturelles, tant dans la diaspora qu'à Porto Rico, Flores met en lumière les riches complexités et les contradictions fécondes de l'identité latino.

Cette anthologie du rap français montre que ce genre de musique s'est radicalisé et banalisé. Il irrigue le paysage musical français avec des textes créatifs. Aux côtés des artistes consacrés, de nouveaux talents sont présentés tels Diam's, Abd al Malik...

 

 

Une histoire du rap français, accompagnée d'anecdotes, qui aborde également le rapport du hip-hop à la société, dans les banlieues, dans les médias, au cinéma, dans la religion, etc.

 

 

Une enquête sociologique qui traite de trois aspects distincts de la danse hip-hop : des trajectoires d'artistes qui montrent l'évolution des modalités d'apprentissage de la danse et du métier de chorégraphe, les relations que les institutions culturelles entretiennent avec elle et les modalités pratiques de l'accompagnement des chorégraphes hip-hop.

 

In this broad survey of American poetry since 1900, the editor shows that American literature, from the very beginning, has been as miscegnated as this hemisphere, influenced by a mixture of cultures, nations, and races.

 

 

New York Puerto Ricans have been an integral part of hip hop culture since the very beginning: from 1970s pioneers like Rock Steady Crew's Jo-Jo, to recent rap mega-stars Big Punisher and Angie Martinez. Yet, Puerto Rican participation and contributions to hip hop is frequently downplayed, if not completely ignored. When their presence has been acknowledged, it is usually misinterpreted as a defection from Puerto Rican culture and identity into the African American camp. But, Rivera argues, nothing could be further from the truth. Through hip hop, Puerto Ricans have simply stretched the boundaries of Puerto Ricanness and latinidad . =

Les Portoricains de New York font partie intégrante de la culture hip-hop depuis le tout début : des pionniers des années 1970, comme Jo-Jo du Rock Steady Crew, aux récentes méga-stars du rap, Big Punisher et Angie Martinez. Pourtant, la participation et la contribution des Portoricains au hip-hop sont souvent minimisées, voire complètement ignorées. Lorsque leur présence est reconnue, elle est généralement interprétée à tort comme une défection de la culture et de l'identité portoricaines au profit du camp afro-américain. Or, selon Rivera, rien n'est plus éloigné de la vérité. Grâce au hip-hop, les Portoricains ont simplement repoussé les limites de la portoricanité et de la latinité.

Young blacks born between 1965 and 1984 belong to the first generation to have grown up in post-segregation America. Their historical significance is tremendous, but until now there has been no in-depth study of the African American youth who are making this important chapter in our nation's history. Bakari Kitwana, one of black America's sharpest young cultural critics, offers a sobering look at his generation's disproportionate incarceration and unemployment rates, as well as the collapse of its gender relations, and gives his own provocative social and political analysis. He finds the pain of his generation buried in tough, slick gangsta movies, and their voice in the lyrics of rap music, "the black person's CNN." By turns scathing, funny, and analytic, The Hip Hop Generation will stand as the testament of black youth culture at the turn of the century. With extraordinary insight and understanding, Bakari Kitwana has combined the culture and politics of his generation into a pivotal work in American studies.

seeks to complicate understandings of Hip-Hop as a male space by including and identifying the women who were always involved with the culture. The anthology explores Hip-Hop as a worldview, as an epistemology grounded in the experiences of communities of color under advanced capitalism, as a cultural site for rearticulating identity and sexual politics. With critical essays, cultural critiques, interviews, personal narratives, fiction, poetry, and artwork. The contributors are varied, from women working within the Hip-Hop sphere, Hip-Hop feminists and activists "on the ground," as well as scholars, writers, and journalists. =

Home Girls Make Some Noise : Hip Hop Feminist Anthology cherche à compliquer la compréhension du hip-hop en tant qu'espace masculin en incluant et en identifiant les femmes qui ont toujours été impliquées dans cette culture. L'anthologie explore le hip-hop en tant que vision du monde, en tant qu'épistémologie fondée sur les expériences des communautés de couleur dans le cadre du capitalisme avancé, en tant que site culturel permettant de réarticuler les politiques identitaires et sexuelles. Le livre contient des essais critiques, des critiques culturelles, des interviews, des récits personnels, de la fiction, de la poésie et des œuvres d'art. Les contributeurs sont variés : femmes travaillant dans la sphère hip-hop, féministes hip-hop et activistes "sur le terrain", ainsi qu'universitaires, écrivains et journalistes.

Pour revivre l'épopée du rap, à travers un reportage mené sur trois ans, à partir de février 2014, auprès des acteurs marquants du hip-hop français, lors de voyages, tournages, sessions en studio, concerts ou lors de rencontres privilégiées. Le photographe David Delaplace, né avec la culture rap, a réalisé plusieurs expositions sur ce thème.

 

H - I - P – H- O -P

Bonne lecture !